“NE NOUS LAISSE PAS ENTRER EN TENTATION”

A partir de Pentecôte nous allons changer la forme de la sixième demande du Notre Père dans notre prière liturgique de tous les cultes de l’EPR !
Nous remplacerons la formule :
“NE NOUS SOUMET PAS A LA TENTATION”
par cette nouvelle formulation utilisé depuis quelques mois par les Eglises protestante en Métropole et par les Eglises catholiques !
“NE NOUS LAISSE PAS ENTRER EN TENTATION”


Cette prière, la plus connue et priée dans la chrétienté se trouve à deux endroits dans les évangiles sous des formes un peu différentes :
En Matthieu 5 v 6 à 13 et en Luc 11v 1 à 13
Il existe beaucoup de traductions en français, dans chaque nouvelle édition des la bible certains textes sont rendus autrement pour une meilleure compréhension du lecteur.

Mais ici nous parlons de la version “liturgique” celle qui a été spécialement réalisée pour pouvoir la dire ensemble en Eglise !
Même si ce sera toujours qu’un compromis cette formulation aura l’avantage d’être unitaire ! reconnue par des millions de chrétiens dans le monde francophone !

Voici donc quelques éléments pour alimenter votre réflexion à ce sujet !

Notre Père qui es aux cieux
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne
que ta volonté soit faite
sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui
Notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses
comme nous pardonnons aussi
à ceux qui nous ont offensés,
NE NOUS LAISSE PAS ENTRER EN TENTATION
mais délivre-nous du mal.
Car c’est à toi qu’appartiennent :
le règne la puissance et la gloire,
Aux siècles des siècles.
Amen.«
»

EXTRAIT de la PREDICATION
du 29 avril à St Denis et du 6 mai à St Pierre :

La prière connue sous le nom du “Notre Père” se trouve sous sa forme habituelle dans l’Évangile de Matthieu au chapitre 5 au cœur du sermon sur la montagne à la fin d’un enseignement du Christ sur la prière que nous avons regardé la semaine dernière.
La version de l’Évangile de Luc apparaît comme assez différente moins complète que celle que nous utilisons d’habitude.
Quoi qu’il en soit, cette prière du Notre Père est le seul exemple de prière donné par Jésus dans l’Évangile. C’est donc un texte essentiel et unique.

Dans l’œuvre de Luc, la prière tient une place toute particulière. Dans aucun autre des évangiles, on ne voit autant prier et autant Jésus prier. Et ce jour-là, justement, le texte nous dit “qu’il était quelque part en prière”. Alors ses disciples l’interrogent et la demande qu’ils lui adressent est déjà leur première prière : “Seigneur, apprends-nous à prier”.
Jésus leur donne alors le texte du Notre Père. Cette prière offerte à ceux qui, comme les disciples, éprouvent des difficultés à prier, offerte aux gens simples qui éprouvent autant de difficultés à parler à Dieu qu’aux hommes, prière offerte à ceux que la joie ou le chagrin laissent sans voix, à ceux qui cherchent Dieu sans avoir les mots pour le dire.
Jésus propose aux disciples un faisceau de demandes, prises séparément leur nouveauté est relative. Et pourtant la forme dans laquelle Jésus les ordonne et les complète leur donne une force et une vivacité incomparable. Elles contiennent toute la vie humaine. Mais elle tourne aussi les disciples dans la bonne direction, celle de la véritable Eglise de Dieu !
Celle qui ne veut pas le pouvoir mais l’écoute et la relation au père

Ce qui est remarquable dans le Notre Père c’est qu’il commence par trois demandes concernant Dieu lui-même.
ABBA PERE se tourner vers lui avant toute chose
Il est vrai que c’est là la moindre des choses, mais trop souvent les chrétiens oublient cela et se précipitent pour réclamer à Dieu quantité de choses les concernant eux… Il est bon, donc, de commencer par se préoccuper de Dieu lui-même et de sa relation à Dieu, avant de se préoccuper de soi-même.

Le texte du Notre Père devient un exemple type de la prière chrétienne
elle peut être vue comme formée de 7 demandes, 3 concernant Dieu, 4 concernant les hommes. La doxologie (car c’est à toi qu’appartiennent…), quant à elle, est considérée comme ajoutée tardivement au texte original.
Le Notre Père a ainsi une forme symboliquement parfaite, le 7 étant le nombre de la perfection de la création les 7 jours de la création, 3 étant bien le nombre divin par excellence (que l’on pense à la trinité, et 4 le nombre du terrestre, (avec les quatre points cardinaux, les quatre éléments.

Au départ cette prière n’est pas à réciter, comme un texte figé. Dans l’Évangile de Matthieu, le Christ condamne justement les païens et leurs vaines redites. Mais ces paroles introduisent à toute une vie chrétienne pleine de sens ….

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