Le livre de Jonas aurait pu finir au chapitre 3 sur le double “happy end” de la conversion du prophète récalcitrant et de la repentance de la ville mauvaise. Mais le livre compte un chapitre de plus qui dépeint la hargne et même la haine d’un prophète faché de ne pas assister à la destruction de Ninive. Pourquoi Jonas n’a-t-il pas pitié? Comment se fait-il que l’existence croyante dans certain cas soit “perverse” au point de se rendre insensible à ce qui fait la joie et la peine humaines?