Dans un de ses derniers romans, “Quitter le monde”, Douglas Kennedy illustre le caractère bénéfique, voire littéralement salvateur, du principe d’incertitude énoncé par le physicien Heisenberg. Par contrecoup, il dénonce le caractère mortifère et culpabilisant de tout déterminisme. A travers la figure perverse d’un pasteur des assemblées de Dieu, le romancier semble associer une certaine compréhension de la religion comme au service de ce déterminisme.